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Les tribulations d'une abeille II

13 janvier 2009

Antoine

Antoine a eu 19 ans. Je sais là je suis vraiment en retard. Disons qu'il m'a fallut réfléchir longtemps avant de savoir quoi dire...et ne pas dire. Et puis il y a eu le jour de l'an et je regrette la façon dont j'ai réglé les choses. Oh ça ne change rien, je me sens juste un peu coupable. Mais bref Antoine a eu 19 ans et je vais essayer de faire aussi bien pour lui que pour les autres.

J'ai du mal à parler de toi. J'ai du mal à y penser sans voir toutes ces années, tous ces  souvenirs partagés dont j'ai l'impression d'être la gardienne à vie. Des souvenirs on en a des tas. les soirées théâtres en mode papi et mamie, les cours de français et notre putain d'exposé "de la mort qui tue" sur Phèdre !, les idées et les discussions, les câlins (rares), Narci Sick, les soirées, l'époque où on se téléphonais tous les soirs... arf et pour nous vieillir encore plus, la cinquième, cette fameuse valse où on n'a fait que rigoler, cette époque où tu faisais trois têtes de moins que moi... c'était rigolo la vie à l'époque, moins compliqué en tous cas.

Mais voilà on grandi et on s'éloigne aussi, quoiqu'on en dise j'ai l'impression de te connaître moins qu'avant, de ne plus rien pouvoir faire pour toi. J'ai l'impression que les jours où on parle on ne se comprend plus vraiment. On n'est plus vraiment dans le même monde. mais que faire ? on grandis c'est comme ça certainement.

Pour finir, je porterai un toast. A toutes ces années passées en ton agréable compagnie, j'en oublie les jours où j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. C'est ça ta force certainement. Et malgré tous tes défauts, je te pardonne juste pour ça. Pour nos souvenirs et puis surtout pour toi.

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25 novembre 2008

Solitudes

"Quand on est tellement seuls que même la solitude nous semble être une amie dont on se passerait"

Où ils sont les gens importants ? Où ils sont ceux pour qui j'ai encore du respect ? Où sont-ils tous partis ceux que j'aimais... Et ceux que je n'aimais pas ? Pourquoi ne puis-je plus les discerner ? Je ne sais plus. Je ne vois plus. Je ne vois plus.

 

Je ne vois plus que ma solitude encore et encore. J'ai beau être entourée, je ne fais que remplir mes journées de futile, de paroles sans importance, d'actes inutiles. Je me sens vide une fois de plus. Peut être est-ce de la nostalgie ? Peut être une petite crise de plus.

 

Je n'ai pas l'impression d'avoir des amis. J'ai l'impression de connaître des gens. Pour certains ils me racontent leur vie, pour d'autres, c'est moi qui raconte la mienne. Pour certains, je les rassure, pour d'autres, ils tentent de me rassurer. Est-ce que j'arrive à rassurer les autres ? Parce que moi je ne me sens jamais en sécurité. Je suis en mal d'amour ? peut être. J'aimerai de l'exclusif. Du rien qu'à moi. Je ne veux plus de ces entrevues sur le pouce. "On se fait un ciné ? On boit un coup ?" ça m'assomme. On fait semblant que tout va bien, on parle un peu de tout, le fameux "Et toi les amours ?". Va faire comprendre à ta copine que les mecs tu en as peur et que de toute façon ça ne t'intéresse pas. Ce que tu veux c'est de l'espace publique, toujours plus, clamer ses idées. Mais il arrive un moment où il faut se poser. Tu as besoin d'une autre, d'un autre. Qui te dise c'est pas grave. Ça ira. Tu y arrivera.

 

La solitude, c'est vraiment effrayant. Et puis c'est pas quelque chose de beau. On n'a pas très envie de le dire, au cas où on passerai pour quelqu'un d'asociale, quelqu'un d'anormal.
C'est con à dire, mais j'ai vraiment l'impression d'être différente. De pas réagir aux choses avec la même intensité. Dans la vie, quasiment tout m'est égal. Sauf si j'y pense. Et quand je me sens seule, je pense trop.

24 novembre 2008

Maintenant que j'y pense

Dans l'article "Après on rêve d'avant", je ne faisait référence à personne en particulier. Je me suis contentée de décrire mes pensées sur le temps. Je ne me suis pas permise de juger qui que ce soit sinon moi-même et si les gens se sont sentis visés, c'est que les vérités que j'ai énumérées sont réellement valable pour la majorité d'entre nous. J'en suis donc contente.

24 novembre 2008

quand souvenir rîme avec amour

Il y a des choses que j'ai très envie d'oublier. J'aimerai être vierge de toute déchirure, de toute cassure. Mais on ne peut pas traverser la vie sans peine.
L'amour pour moi c'est quelque chose de lointain. Ça me fait un peu peur, c'est trop d'émotions contradictoires pour moi qui ait déjà du mal à rester stable quand il ne se passe rien.
L'amour j'en ai souffert mais toujours seule dans mon coin. Aujourd'hui ce sont aussi de bon souvenirs et, comme chacun sait, j'ai tendance à vivre dans le passé. Peut être certains ou certaines se reconnaîtrons, mais ici sont exposés mes pensées et en général et je ne fais pas de favoritisme.

 

Il y a d'abord eu cet été de folie où nous avons bu beaucoup. L'ambiance particulièrement chaude des soirées festives de fin juillet nous hantait alors. Nous passions nos journées à préparer nos soirées. C'étaient nos premiers émois, nos premières cuites. C'était la musique, l'alcool, les nuits d'insomnies et cette soirée à parler face à face, seuls. Parler de tout ce qu'on aimait, la littérature, la musique. Et les films. J'étais ébahie par ton sourire. Cette chaleur qu'il dégageait et ces pensées profondes qu'on ne comprend pas forcément.  Puis tu es parti et il y a eu la solitude et la découverte de Damien Saez. Depuis, nous ne nous sommes revus que deux fois. Mais Damien Saez lui m'accompagne encore.

 

Puis ce fut une course de longue haleine. Contre des sentiments réellement trop fort, contre moi-même aussi. C'est ici que commence mon second plongeon je pense. Dépression, affres de l'adolescence, personnalité déviante, comportements suicidaires, conduites addictives... Ah et aussi date à laquelle j'ai commencé à fumer. Pour toi je me suis disputé avec une amie, j'ai dit des choses immondes. Mais c'est ma façon d'aimer. Toujours à l'extrême, étouffer seule avec mes sentiments et ne rien dire parce que je pense que ça nous embarrasserait tous les deux. Enfin surtout moi. J'aimais tout de toi. Ton allure, tes mouvements, ton sourire, ta façon de dormir. Et les films. Tu m'as entraînée à ton insu  dans un monde différent où il est nécessaire de vouloir mourir pour se sentir vivant. Aujourd'hui te revoir me fait toujours quelque chose. Le souvenir d'un amour à la mort qui n'a jamais eu lieu et ne se produira sûrement jamais.

 

Alors que je ne me sentais pas d'affronter la vie seule, tu es apparu. Une pointe d'espoir, d'évasion, de différent. Tromper mon esprit en lui faisant subir des attaques diverses. Ensemble on broyait du noir. Et puis j'ai commencé à être dépendante. Tu étais une lubie passagère, un ailleurs rêvé. Tu es aussi la première personne à qui j'ai dit clairement les choses et ta gentillesse à ce moment là m'a vraiment aidée. Tu as été un bonheur éphémère auquel je voulais croire et aujourd'hui encore, malgré les coups de cafard, on s'accompagne en souriant.

 

Quand j'aime, je ne compte pas. Et surtout pas les années en l'occurrence. 5 années à t'aimer sans vraiment m'en rendre compte. En ami d'abord, puis en tant que dépendance psychique. C'est seulement une mauvaise habitude. Je m'étais accoutumée à ta présence. Des petits détails de ma vie lycéenne que je n'oublierai pas et la vie à côté. L'engagement, les luttes communes. C'est après ça que j'ai compris que j'étais perdue. J'avais besoin d'air, je te prenais pour de l'oxygène. J'ai fini par attendre tes appels, tremblante à la simple idée de te voir. Je faisais des crises d'angoisse après chaque rencontre et je me sentais vraiment conne. Aujourd'hui ça va mieux, même s'il m'arrive encore de réagir trop fort à tes actes et tes paroles.

 

Pour ceux qui s'en souviennent, je ne connais pas les demies mesures. J'ai tendance à idéaliser les personnes, à leur faire être ce que j'aimerai qu'elles soient. C'est pour cela qu'aucun de ces quatres garçons n'a jamais vraiment rien sû (sauf exceptions). J'ai conscience de mes défauts et je n'aime pas les montrer. Question de fierté et de peur face à ces sentiments un peu trop forts.

3 novembre 2008

Paul et Pauline ... et Cie

paul_et_pauline

Paul s'est depuis un moment mis à la couture. Quand j'ai vu ce qu'il faisait, je me suis dit qu'un cours ne me ferait pas de mal.
En effet, j'ai tendance à bâcler les coutures, à ne pas faire de patron et couper au pif, mais cet après midi j'ai vu que je n'étais pas la seule ^^. Pour réussir finalement, il faut apprécier ce qu'on est en train de faire et le faire avec soin.
Nous voilà donc partis, Paul, Antoine et moi à faire des pochettes à tabac. Pas de prises de têtes, et plein d'idées plus tard voilà les résultats :

Pochettes de Paul

pochette1

Distributeur de filtres, pochette à foltre et à tabac. fermeture portefeuille.

pochette2_copie

Distributeur de feuilles et pochette à tabac .format pochette.

Pochette de Paul et moi

pochette3

Distributeur de feuilles transparent, pochette à tabac, format pochette. Je me suis lâchée sur la déco ^^'

Pochette d'Antoine

pochette4

pochette feuilles et tabac, dessins rigolos. pression pour fermer. Format pochette.

Pochette de moi

pochette5


Pochette à tabac only. cordon pour fermer. Format pochette.

Voilà, on a travaillé comme des ouvrières chinoises, mais on a eu droit au gouter quand même.

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12 octobre 2008

Jennifer

pauline_langue

Alors oui, tout le monde le sait, la ponctualité au niveau des anniversaires, c'est pas mon fort. Mais Nif a 19 ans ce mois-ci et c'est à rappeler quand même !

Hé oui, même Nif grandit. Nif c'est un petit bout de femme qui vous regarde avec ses grands yeux, vous envoie des ma chérie à la pelle, aime les câlins, le vernis à ongles, les garçons, les discussions entre filles et les soirées pyjama, tout ce qui ressemble à un bébé ou qui est rose, choupi-trognon ou carrément mignon. Ca a l'air chiant ? ça le serait venant d'une autre personne. Mais c'est Nif, elle est immuable et c'était un peu notre bébé à nous.

Et puis allez-y essayez de le dire "Nif". Cest court, ça a l'air douillet, une oasis de caresse, que de la douceur autours de cette fille. C'est vrai qui aurait un souvenir de Nif violente ? (à part Yoann)

Bref, Nif c'est comme un nuage qui n'apporte jamais la pluie, mais plutot un petit bout du soleil.
Quand elle est dans votre tête, elle hésite à partir. Elle a peur qu'on l'oublie, peur de nous laisser tomber, peur d'être remplacée. Alors je sais pas comment elle s'arrange, cette égoïste, elle me laisse un petit rayon, rien qu'un petit rayon de soleil au fond du coeur pour que je l'oublie pas.

Et même si je l'appelle pas souvent, que je lui envoie pas de carte, que j'ai pas grand chose à lui dire, y a le p'tit rayon de soleil qui brille dans ma tête et qui me dis "hé je suis toujours là !"

Alors finalement les choses n'ont pas changé. Et puis parce qu'entre nous on n'a pas besoin de longs discours, tu sais déja ce que je vais dire et tu vas avoir les larmes aux yeux. Mais ne t'en fais pas j'ai l'habitude.

"Je t'aime et puis c'est tout"

9 octobre 2008

Musiques de rues

On s'en f'rait bien un p'tit...musiques_de_rues

Et nous voilà parti à l'arrache à Besançon le week end du 4 et 5 Octobre. On a eu notre train, on a même réussi à manger un peu enfin ce fut laborieux.

Arrivée, spectacle dans un lieu inconnu où il faisait trèèès froid, puis concerts, musiques déambulatoires, fanfares en pétard ou pas, créations sonores, machines à musique et à son abracadabrantesques, et le soir, l'usine (décor impressionnant ) et l'odeur du poulet au curry à Granvelle. Résultat : On en pris plein nes yeux, les oreilles et même l'eau à la bouche.

Partie avec mes deux frères si j'ose dire, le vrai qui m'a taquinée gentiment (pour le sport) et l'autre qui n'avait qu'une phrase à la bouche : "On s'en f'rait bien un p'tit" Donc une phrase culte de plus et aussi le mec qui nous a dit attention - "Jdébonsexta"...sur le coup il nous a fallut du temps pour comprendre.

Les moments passés avec ma tante et mon petit cousin si mignon mais si excité, heureusement que je suis une fille, il a préféré coller Paul et Antoine (les pauvres...) Le chauffage à l'est Républicain, les lits, le jeu de société légo ouais c'est important ! , le réveil musclé de Paul, la parade et le train du retours... Fais gaffe à la caméra du controleur !

Ouais vous devez pas comprendre grand chose, c'est nos délires, faut dire qu'on a bien rigolé. Dommage que ce soit surement la dernière édition, on se serait bien refait l'année prochaine. Mes p'tits poussins étaient content aussi, tout le monde était content enfin moi la première je crois. Il fallait de l'animation dans ma vie de mamie !

J'ai mis du temps à rédiger l'article parce que ce week end il faisait très froid et du coup, mamie est tombée malade. Donc passé deux jours avec ma grand mère, ma mere...heureusement ça va mieux, j'ai pû retourner à l'IUT... J'aurais jamais cru dire ça un jour vraiment XD

30 septembre 2008

Perrine

Perrine_copie

Parce qu'hier c'était l'anniversaire de Perrine et parce que Perrine et moi ça remonte à loin. Parce qu'en ce moment on n'a plus grand chose à se dire mais parce que je sais qu'on a déjà eu des hauts et des bas toutes les deux.
Parce que je suis une fétichiste du temps perdu et parce que c'est mon rôle de vous rappeler à tous combien on étais bien, combien c'était bien le "Nous".
Parce qu'on a discuté pendant des heures sur les bancs de la Fontaine autant que sur les bancs de l'école. Parce que quand on s'appelait, ça pouvait durer deux heures voir plus, même si on se voyait tous les jours et même si on n'avait pas grand chose à se dire. Parce que tu m'as fait confiance et parce qu'on a essayé de résoudre tes dilemmes amoureux ensemble.
Parce qu'aujourd'hui je m'accroche à toi et je t'appelle (presque) tous les dimanches malgré la distance. Parce que je sais que ça te fais aussi plaisir qu'on garde contact de cette façon. Parce que du coup j'ai tous tes potins parisiens en premier choix et même si parfois j'en ai rien à faire, je t'écoute parce que t'aimes parler de toi et que j'aime t'écouter.
Parce que quoi qu'on ai pu se dire, on a toujours fini par se retrouver. Parce que tu m'aime et parce que je t'aime. Parce qu'un jour je devrais être présente à ton mariage.

Parce que le passé c'était mieux, mais le présent n'est pas si mal et l'avenir est plein de promesses.

Parce qu'entre nous il y a eu tellement de choses mais surtout parce qu'il reste cette citation :

"N'oublie pas l'éclatde nos rêves"

28 septembre 2008

Les cours de photographies

heureuse

Ce n'est pas du narcissisme mais ces yeux que tout le monde complimente, moi je ne les ai jamais compris. alors est-ce que j'ai l'air heureuse ? et est-ce que je l'étais ce jour là ?

Je me souviens parfaitement du jour où cette photo a été prise. C'était durant un cour de photo l'année dernière autours du moi d'Avril/Mai je dirais.
La première heure du matin, un mercredi j'en suis certaine. Cette photo a été prise en face de l'IUT Information Communication devant un mur et pas loin d'un arbre. Durant cette heure j'étais un peu préocupée par un ami mais je n'ai rien dit. J'ai aussi posé pour plusieurs photos parce que je me suis dit que je n'avais pas de photo de moi en noir et blanc. Je me suis aussi dit que pour une fois je m'aimerai peut être bien sur une photo. Bien sûre, quand je les ai vues sur le PC, je les ai trouvées affreuses comme d'habitude.

A cette époque, j'avais les cheveux qui repoussaient. Ils étaient toujours courts, mais me donnaient du fil à retordre puisqu'ils commençaient à boucler.

A cette époque avec Cynthia on n'avait pas besoin de consulter un conseiller conjugal mais à cette époque peut être qu'on ne se connaissait pas autant qu'aujourd'hui. Même si on s'"engueule" je te le dis, moi aussi je te kiffe. Y a comme cette facilité à parler avec toi, cette facilité à être moi-même.  Je ne fais pas ce genre de dédicace à la légère. Tu sais qu'au fond je suis possessive, je suis pas fétichiste de tes affaires, mais il se peut qu'un jour tu rentre dans mon jardin ^^

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25 septembre 2008

Hit in the USA

Je commence par vous expliquer la rubrique. Rien de très original, un simple désir de vous faire connaître des chansons qui me plaisent et pourquoi pas des groupes ou interprètes/musiciens que vous ne connaitriez pas.

Mon premier coup de cœur pars dans un pays lointain : Le Japon. Bon pour ceux qui me connaissent ça n'a rien de super extraordinaire, mais ce groupe est original parce que justement il ne ressemble pas aux fameux groupes asiatiques et autres boys bands qui n'attirent les jeunes pré pubères pour leurs looks extravagants et leurs gueules d'amour ! Eh non il n'en est rien, les Beat crusaders sont 5 japonais qui se cachent sous des sacs en papier dans tous leurs clips et usent l'humour, aussi gros soit-il. Leur son me donne envie de bouger, de chanter très fort et de sourire à la vie.

Si j'ai choisi cette chanson c'est aussi pour encourager tous ceux qui ont repris les cours cette semaine ou déja depuis quelques temps... (merci pour nous !) et particulièrement à Augustin comme disent les coréens : Fighting !

beat_crusaders

quelques liens pour connaître ce groupe :

Le groupe

des clips géniaux. Je vous conseille les 4 premiers !


Découvrez BEAT CRUSADERS!



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