Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les tribulations d'une abeille II
25 novembre 2008

Solitudes

"Quand on est tellement seuls que même la solitude nous semble être une amie dont on se passerait"

Où ils sont les gens importants ? Où ils sont ceux pour qui j'ai encore du respect ? Où sont-ils tous partis ceux que j'aimais... Et ceux que je n'aimais pas ? Pourquoi ne puis-je plus les discerner ? Je ne sais plus. Je ne vois plus. Je ne vois plus.

 

Je ne vois plus que ma solitude encore et encore. J'ai beau être entourée, je ne fais que remplir mes journées de futile, de paroles sans importance, d'actes inutiles. Je me sens vide une fois de plus. Peut être est-ce de la nostalgie ? Peut être une petite crise de plus.

 

Je n'ai pas l'impression d'avoir des amis. J'ai l'impression de connaître des gens. Pour certains ils me racontent leur vie, pour d'autres, c'est moi qui raconte la mienne. Pour certains, je les rassure, pour d'autres, ils tentent de me rassurer. Est-ce que j'arrive à rassurer les autres ? Parce que moi je ne me sens jamais en sécurité. Je suis en mal d'amour ? peut être. J'aimerai de l'exclusif. Du rien qu'à moi. Je ne veux plus de ces entrevues sur le pouce. "On se fait un ciné ? On boit un coup ?" ça m'assomme. On fait semblant que tout va bien, on parle un peu de tout, le fameux "Et toi les amours ?". Va faire comprendre à ta copine que les mecs tu en as peur et que de toute façon ça ne t'intéresse pas. Ce que tu veux c'est de l'espace publique, toujours plus, clamer ses idées. Mais il arrive un moment où il faut se poser. Tu as besoin d'une autre, d'un autre. Qui te dise c'est pas grave. Ça ira. Tu y arrivera.

 

La solitude, c'est vraiment effrayant. Et puis c'est pas quelque chose de beau. On n'a pas très envie de le dire, au cas où on passerai pour quelqu'un d'asociale, quelqu'un d'anormal.
C'est con à dire, mais j'ai vraiment l'impression d'être différente. De pas réagir aux choses avec la même intensité. Dans la vie, quasiment tout m'est égal. Sauf si j'y pense. Et quand je me sens seule, je pense trop.

Publicité
Commentaires
P
J'aurais dû préciser que ce sont les hommes qui me font peur. Et l'amour aussi un peu. Mais après tout, fille ou garçon, amour ou pas, je n'en ai que faire. Je voudrais être reconnue. Oui c'est ça je pense. Être reconnue au moins par une personne.
J
il existe d'autres filles qui craignent les défauts de la plupart des mecs et qui donc ne s'intéressent pas trop à la gent masculine
Les tribulations d'une abeille II
Publicité
Publicité